Sécurité à l'Île-des-Soeurs


Oh comme je suis d'accord avec le contenu de l'article de Pierre Vigneault paru dans votre numéro du 17 avril sur le non-respect des panneaux d'arrêt obligatoire et la réaction de cette dame qui s'est livrée à cette intéressante étude in situ !

Encore faudrait-il que ceux qui marquent le "stop" s'abstiennent, pensant leur devoir accompli, de redémarrer au nez et à la barbe des véhicules circulant sur l'axe principal, tel ce conducteur de Jeep Cherokee (qui se reconnaîtra peut être si vous publiez ma réaction) qui a mis en danger la vie de toute sa famille il y a peu en s'élancant de sa position d'arrêt, en toute imprudence, sous mes yeux éberlués, alors que je n'ai eu que le temps de freiner pour l'éviter. Et qui ne semblait pas comprendre sa faute lorsque je ne lui cachait pas mon énervement.

Cela dit, j'aimerai faire partager le blâme du non-respect de ces arrêts obligatoires à nos édiles. Je confesse en effet avoir "brulé" certains stops et à le faire de temps à autre lorsque je les vois trop tard. Nombre de panneaux sont difficilement décelables dans le fouillis de la signalisation relative aux stationnements, des panneaux divers et variés et des arbres et on ne les voit que souvent trop tard. C'est probablement pour pallier à ce problème qu'on a créé la signalisation horizontale et je ne m'explique pas que la municipalité soit si négligente quant à l'entretien de cette signalisation horizontale, tout aussi indispensable que les traditionnels panneaux. En ce qui me concerne, lorsque j'ai les yeux sur la chaussée, je distingue mieux une bande blanche peinte qu'un panneau. Mais nombre de ces bandes ne sont plus que des souvenirs, qu'il s'agisse de celles de boulevards de notre île ou des allées de la Place du commerce.

Salutations distinguées

Philippe Riondel